L’échographie est un outil important dans le bilan de fertilité, qui est un ensemble d’examens médicaux utilisés pour évaluer les causes de l’infertilité et pour déterminer les options de traitement les plus appropriées. Il permet de visualiser les organes reproducteurs internes et d’obtenir des informations sur leur fonctionnement.

Échographie pelvienne

L’échographie pelvienne est l’un des examens les plus couramment utilisés dans le bilan de fertilité. Il permet de visualiser l’utérus, les ovaires et les trompes de Fallope, et de détecter les anomalies éventuelles comme les fibromes utérins, les kystes ovariens, les malformations ou les tumeurs. Il permet également de surveiller l’ovulation en visualisant les follicules ovariens et en déterminant le moment le plus favorable pour la fécondation.

Comptage folliculaire

Le comptage folliculaire ovarien en échographie est une technique utilisée pour évaluer la réserve ovocytaire d’une femme, c’est-à-dire le nombre de follicules ovariens encore disponibles pour ovuler. Il est généralement réalisé dans le cadre d’un bilan de fertilité ou pour évaluer la réserve ovocytaire avant une fécondation in vitro.

La technique consiste à utiliser un transducteur à ultrasons pour visualiser les ovaires et compter le nombre de follicules de plus de 10 mm de diamètre. Les follicules de cette taille sont considérés comme étant à un stade avancé de maturation et sont susceptibles de contenir un ovocyte mature et fécondable.

Le comptage folliculaire ovarien en échographie est un examen non invasif et sûr qui ne présente pas de risques pour la patiente. Cependant, il est important de respecter les recommandations professionnelles en matière d’exposition aux ondes sonores pour éviter tout risque inutile.

Le résultat du comptage folliculaire ovarien en échographie est exprimé en nombre de follicules de 2 à 10 mm de diamètre par ovaire. Il est considéré comme un indicateur de la réserve ovocytaire d’une femme. Il permet de détecter les cas de réserve ovocytaire faible, qui est un facteur de risque de difficultés à concevoir et de grossesse anormale. Il permet également d’adapter le protocole de stimulation pour les fécondations in vitro pour maximiser les chances de grossesse.